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Édito

Le thème central de ce numéro est la durabilité de l'emballage et du conditionnement. Ce n'est pas surprenant compte tenu de l'actualité du secteur de l'emballage et du sentiment social en général. Une fois de plus, le Packaging and Packaging Waste Regulation (PPWR), qui sera irrévocablement une réalité d'ici 2030, en est l'un des catalyseurs. Avec le passage d'une directive à une législation, la durabilité évolue encore davantage, passant d'un des aspects - certes important - à une condition préalable absolue pour le processus d'emballage.

Après une visite au salon néerlandais Empack à Den Bosch, j'ai été une fois de plus conforté dans ma conviction que plusieurs chemins mènent à la durabilité. Ce n'est pas pour rien qu'il y a les six R. À l'origine, il y en avait quatre (reduce, reuse, recycle, refuse), auxquels sont venus s'ajouter ‘rethink’ en ‘resource’.

Ces six R mènent à leur tour à différentes voies. Depuis quelques années, par exemple, il existe une forte tendance à utiliser au maximum des monomatériaux dans les emballage. Nous pourrions y attribuer les objectifs 'rethink' et 'resource'. Mais dans le domaine des bioplastiques également, de nouvelles innovations arrivent constamment sur le marché (resource). Un bon exemple est celui du producteur de frites surgelées Lamb Weston, qui a remplacé 60% du polyéthylène (PE) à base de pétrole dans ses emballages par une alternative biosourcée. Et on peut dire qu'elle est appropriée quand on sait qu'elle est fabriquée à partir de graisses de friture usagées...

Une autre voie est celle de l'emballage réutilisable (reuse). Dans l'édition précédente, nous avons déjà parlé du projet pilote de commercialisation de la barquette à base de champignons réutilisable que l'on trouvera dans un nombre limité de supermarchés à Malines début 2026; cette fois-ci, vous pouvez lire un article consacré à la recherche en laboratoire qui a été lancée sur les risques de sécurité alimentaire posés par l'emballage réutilisable. Lancée par Pack4Food et menée par plusieurs départements de l'UGent, cette recherche se concentre sur les risques qui peuvent survenir à différents stades du processus.

Le projet HolyGrail (recycle) constitue un autre développement très particulier. Ce projet permet de séparer différents types de matériaux d'emballage à l'aide de filigranes numériques dans les installations de tri. Cette opération est réalisée à l'aide de la technologie infrarouge. Le projet a atteint un point tel que les emballages de certaines grandes marques se retrouveront bientôt dans les rayons des supermarchés.

La KU Leuven s'est également engagée à développer des machines d'emballage qui permettent un emballage plus durable. Vous en trouverez quelques exemples dans ce numéro (rethink et reduce).

Enfin, nous sommes allés à Vanheede où, malgré toutes les techniques de tri habituelles, on retire encore les derniers déchets incongrus du flux d'emballages PMC (recycle). L'objectif est d'augmenter encore les taux de recyclage des matériaux d'emballage de plus en plus précieux.

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Écrit par Erik Kruisselbrink25 avril 2025
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