Emballage et étiquettePremium

Impression flexible et étiquetage de palettes de tomates chez Van Bulck

Étiquetage et codage

Une imprimante jet d’encre à petits caractères Linx 8920, une étiqueteuse de palettes Alcode P + NiceLabel Powerforms et une imprimante à cartouche de Matthews avec chargeur. Tel est l’arsenal déployé par le producteur de tomates charnues Van Bulck pour automatiser son emballage final. Tous ces équipements constituent la pierre angulaire d’une série d’investissements qui permet à Van Bulck d’envisager l’avenir avec sérénité. 

Van Bulck
Un chariot autoguidé transporte des caisses de tomates de la serre vers le hangar, jusqu’à des convoyeurs tampons

Van Bulck, entreprise horticole établie à Putte, est active depuis bientôt trente ans. Cette PME est devenue aujourd’hui l’un des plus gros producteurs belges de tomates charnues. C’est en 1993 que Johan et Nancy Van Bulck, ses dirigeants, se lancent dans la culture de tomates de chair avec une serre d’un hectare. Le succès est tel qu’ils se dotent un an plus tard de 6.000 m² supplémentaires. 

Un nouveau hangar marque le début de l’automatisation

"Le grand bond en avant remonte en fait surtout à 2012", confie le couple d’entrepreneurs. "Notre superficie s’est alors agrandie de pas moins de 3 hectares et nous avons construit un nouveau hangar. En 2017, nous avons décidé de démanteler les anciennes serres et de tout remettre à neuf. La superficie de culture est alors passée à six hectares." 

Van Bulck avait à l’époque commencé avec deux salariés, pour rapidement passer à trois, puis quatre. "Nous employons à présent entre 25 et 30 personnes, qui travaillent cinq jours/semaine en une équipe. Notre marché de débouchés est surtout tourné vers l’exportation, avec des pays comme l’Allemagne et le Royaume-Uni. Pour le reste, Delhaize est aussi un client depuis 2021." 

L’installation du nouveau hangar en 2017 est allée de pair avec l’automatisation de nombreuses étapes. Johan Van Bulck: "Nous avons ainsi acheté un système de tri, des palettiseurs, des imprimantes ainsi que des empileurs. Le travail était de fait beaucoup plus manuel avant. Mais quand on se met à automatiser, on poursuit sur son élan, parce qu’on veut optimiser en permanence." 

Chez Van Bulck, toutes les tomates sont encore cueillies à la main dans les serres et collectées dans des caisses. "Après quoi, un chariot autoguidé transporte ces caisses de la serre vers le hangar, jusqu’à des convoyeurs tampons. Là, un portique robot prend les caisses du chariot et déverse les tomates, six caisses à la fois, sur un tapis roulant. Les caisses vidées sont remises sur un autre chariot, qui peut alors retourner à la serre. Les mêmes caisses sont donc réutilisées en circuit fermé. Les tomates sur le tapis roulant aboutissent dans une trieuse, qui les classe par couleur, calibre et poids afin de les aiguiller vers les caisses adéquates." 

Impression flexible des caisses remplies

Les caisses garnies de tomates sont acheminées jusqu’aux empileurs par un autre tapis roulant. Presa a installé en bordure de ce convoyeur une imprimante jet d’encre à petits caractères Linx 8920, qui imprime les informations nécessaires sur chaque caisse qui passe. Van Bulck: "Les informations à imprimer sont, par exemple, un numéro pour la semaine et un pour le jour, notre identifiant unique de producteur (obtenu auprès de BelOrta), le calibre des tomates et notre code GGN. Comme tous les programmes sont stockés dans l’imprimante Linx, il est très facile de les configurer sur l’écran tactile." 

Si les caisses sont en carton, la Linx imprime directement dessus. Si elles sont en plastique, une cartonnette est imprimée et un collaborateur glisse celle-ci sur le côté de la caisse. En termes de volumes, on parle de quelque 300 palettes par semaine, une palette pouvant contenir 80 caisses de 7 kg de tomates.

Linux
L’imprimante jet d’encre petits caractères Linx 8920 imprime l’information sur chacune des caisses qui défilent devant elle



Impression de cartonnettes

Van Bulck explique dans quels cas l’imprimante à cartouche Viapack de Matthews est utilisée en combinaison avec un chargeur: "L’utilisation de la Viapack dépend en fait du modèle de caisse plastique. Nous travaillons en effet avec deux formats: 30 x 40 cm et 40 x 60 cm. Les petites caisses passent perpendiculairement au tapis roulant, ce qui rend les cartes parfaitement accessibles à l’imprimante à jet d’encre Linx. Les grandes caisses, en revanche, défilent tête vers l’avant sur le tapis roulant, si bien que la cartonnette, placée à l’avant ou à l’arrière, est inaccessible à l’imprimante jet d’encre Linx. En tout état de cause, l’imprimante à cartouche Matthews est peu utilisée, car 80% des emballages sont des caisses en carton imprimables directement par la CIJ." 

Viapack
L’imprimante à cartouche Viapack

Étiquetage des palettes 

Une fois les caisses munies de l’identification nécessaire, l’empileur les dispose les unes sur les autres jusqu’à former une palette complète. Ensuite, un convoyeur transporte la palette jusqu’à la cercleuse, qui lui applique un ou plusieurs cerclages. Enfin, l’étiqueteuse de palettes ALcode P, de marque ALtech, dote chaque palette de la bonne étiquette grâce à son module d’impression intégré de Carl Valentin.

"L’étiqueteuse de palettes ALcode est en fait notre investissement le plus récent", dit Van Bulck. "Les informations figurant sur l’étiquette de la palette – le code du jour et le calibre – sont destinées à garantir la traçabilité des produits. Ainsi savons-nous de quelle ligne de palettisation est sortie une palette et quand elle a été emballée. Cette machine aussi a été installée par Presa. Ce système d’étiquetage robuste est super-facile à utiliser et n’est jamais en panne." 

Alcode
L’étiqueteuse de palettes Alcode étiquette chaque palette à des fins de traçabilité

Loftware

Nancy Van Bulck poursuit: "Presa a également réalisé une connexion pratique entre notre cercleuse et l’étiqueteuse de palettes ALcode à l’aide du logiciel de Loftware. Le système d’étiquetage sait de cette manière exactement quelle étiquette imprimer et appliquer sur chaque palette. Si une palette doit encore être rangée manuellement plutôt que par l’empileur automatique, nous pouvons toujours utiliser le logiciel de Loftware pour générer la commande d’impression d’une étiquette de manière flexible avec les bonnes informations. Ce système en fait dépasse nos attentes." 

Loftware
Une connexion est établie entre la cercleuse et l’étiqueteuse de palettes ALcode par l’intermédiaire du logiciel de Loftware

Peu d’entretien nécessaire

Van Bulck ne doit que très peu faire appel à Presa pour l’entretien courant. Les changements d’encre et de solvant sont très faciles, idem pour le placement d’un nouveau rouleau d’étiquettes. Nancy Van Bulck: "Nous nettoyons nous-mêmes la tête d’impression de la Linx chaque semaine. Non pas que cela soit obligatoire, car la tête d’impression est toujours propre. La mesure est plutôt préventive." La tête d’impression ne doit en fait être nettoyée que tous les trois mois. 

Moins laborieux et plus efficace

Toute la besogne abattue désormais avec les imprimantes Linx et Matthews et l’étiqueteuse de palettes ALtech devait auparavant se faire manuellement. Johan Van Bulck encore: "Le mode opératoire actuel est extrêmement rapide, fluide et automatique. Tout cela était beaucoup plus laborieux avant, car nous devions coller un autocollant sur chaque cartonnette avec une pince à étiqueter manuelle. En outre, nous écrivions le calibre à la main sur chaque palette, après avoir dû le vérifier d’abord, évidemment. Nous travaillions aussi avec d’autres imprimantes, mais les bavures n’étaient pas rares, parce que l’encre ne séchait pas assez vite. Ce qui nous a amenés à chercher une autre solution avec une encre à séchage rapide. Nous devions toutefois présenter trois devis pour avoir droit à une subvention. C’est ainsi qu’une recherche sur Internet nous a conduits chez Presa. Le commercial est venu nous voir et nous a fait une démo avec l’imprimante Linx, qui s’est très bien passée. Le prix était intéressant et l’imprimante semblait aussi moins compliquée, avec moins de fioritures. Elle est clairement plus facile à utiliser, plus rapide à configurer et moins sujette aux vibrations. Un fameux changement par rapport à ce à quoi nous étions habitués!" 

Photographie: Presa

Accès GRATUIT à l'article
ou
Faites un essai gratuit!Devenez un partenaire premium gratuit pendant un mois
et découvrez tous les avantages uniques que nous avons à vous offrir.
  • checknewsletter hebdomadaire avec des nouvelles de votre secteur
  • checkl'accès numérique à 35 revues spécialisées et à des aperçus du secteur financier
  • checkVos messages sur une sélection de sites web spécialisés
  • checkune visibilité maximale pour votre entreprise
Vous êtes déjà abonné? 
Écrit par Erik Kruisselbrink20 août 2024

En savoir plus sur

Magazine imprimé

Édition Récente

Lire la suite

Découvrez la dernière édition de notre magazine, qui regorge d'articles inspirants, d'analyses approfondies et de visuels époustouflants. Laissez-vous entraîner dans un voyage à travers les sujets les plus brûlants et les histoires que vous ne voudrez pas manquer.

Dans ce magazine
Cookies

Emballages & Etiquettes utilise des cookies pour optimiser et personnaliser votre expérience d'utilisateur. En utilisant ce site web, vous acceptez la politique en matière de confidentialité et de cookies.